lundi 12 octobre 2009

afterhour



écartelés entre tuer le temps et ne pas mourir d'ennui dans le dégoût des jours égaux à déborder dans des moiteurs fauves qui crépitent à renforts de toutes les textures d’apparences s’improviser des squats d’intimités de circonstances avec toujours jamais la même histoire d'incontinence des nerfs cette mémoire des odeurs et la curiosité de voir comment cette fois ça va s'écraser



trop souvent tiraillés par l'haleine halal des taxis de voyages en bouts de nuits de parle-moi dans la bouche dans mon absence à moi-même son manteau de chair un autre escalier de fer forgé une pièce mal chauffée de haschisch à tout se faire sans rien se dire vraiment le creux du corps en forme d'abandon tout croche par l’appel de muses salées de danses sales toute en immensité brune la couleur de l'amour



s'imprégner des hordes de vampires à jouer sans filet déchirer nos vies neuves trop propres délavées de vie noyer dans le fuzz et toutes les couleurs d'alcool plus de hangars insalubres bars glauques nombrils salés le sourire fake d’impatiences d’épidermes et jusqu'à ce que les lumière se rallument l'impression de la famille nourrie de drogues cheap de soliloques à sens unique et si possible venir dans la face de quelque chose de beau piétiner un peu de fraîcheur et faire semblant avec un poing dans le cul avec le linge qui va avec