samedi 15 août 2009

beach club




entre les meutes décolorées coulées dans le plastique qui jappent en monosyllabes filles sourires filles jaune orange pectoraux à casquettes noyés dans la répétition se dessinant un destin lavallois de pause publicitaire à grands coups d'investissement dans l'épilation et le graissage de leurs nombrils à se saouler de vacuité à perte de souffle


mercredi 12 août 2009

l'été c'est fait pour jouer




dans les orages de pollen la lumière lèche le pourtour des éclatements de l'âme cimente la nature de la fuite en avant quelque chose doit arriver quel terrible gaspillage de la beauté paysage d'étoffe animé par le vent la moiteur moulant l'appétit des passants


mardi 11 août 2009

(québécois)




toujours le pied sur le brake au moment de brûler à espérer que quelqu’un fasse quelque chose à sa place d'explorateur de wal-mart et de raisons de chialer assis devant l’éternité en attente que ça passe ou qu’une main tendue guérisse douze pelletées de tristesse accrochées derrière une tête à claques ce n’est pas en noyant de molson toute une vie rapaillée que ça s’oublie ces choses-là ça colle tellement au corps que souvent on se dévore le crâne juste à essayer de s’apprécier un peu les uns les autres

ah, oui.... le titre.







"quand tu voudras être avec moi là on verra qui fourre avec ma tête..."



montréal par bouts t'est une vieille folle qui parle toute seule dans tes yeux tes bouches que des pintes de bière lancés par la tête des hurlements pleurs cicatrices coups de tonnerre ou de gun qui se perdent dans l'écho des ruelles la tension de la chair du manque cruel de mots ou de chaleur qui creuse le grain de la peau que des rires nerveux jaunes croches et un peu trop traînants chacun sa version cheap d'une aventure de pute de prison de déserteur






des enfants comme des cahiers made in taiwan débordants de points à relier pour découvrir l’image cliché où chacun joue son rôle


postmoderne




chaque seconde volée au plastique est un moment céleste à s'enfouir dans la fibre en secret luciole thermale colorée à saveur de langueur quand tout porte à croire à rien




à glisser sur la surface des choses on ne s'imbibe de rien c'est convenu à des années lumières des rivières de rires et des seins des filles en fleurs



mon ami ma soeur mon coloc mon colliers de mottons de membres mêlés mon club secret pas de nom de familles émiettés d'enfants de garde-robe qu'on déguise à Noël pour les présenter aux générations décrépites envieuses qui n'y ont malgré tout jamais vu que du feu et qui ont bien compris