mardi 11 août 2009

(québécois)




toujours le pied sur le brake au moment de brûler à espérer que quelqu’un fasse quelque chose à sa place d'explorateur de wal-mart et de raisons de chialer assis devant l’éternité en attente que ça passe ou qu’une main tendue guérisse douze pelletées de tristesse accrochées derrière une tête à claques ce n’est pas en noyant de molson toute une vie rapaillée que ça s’oublie ces choses-là ça colle tellement au corps que souvent on se dévore le crâne juste à essayer de s’apprécier un peu les uns les autres

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